Dans le monde entier, y a un virus

Texte : © Les Pestiférés | Sur la musique des « Cactus » de Jacques Dutronc (1967)

  1. Dans le monde entier, y a un virus
    Il est impossible de savoir :
    En terrasse, il y a le virus,
    Mais dans la rue, là y a pas le virus...
    Aïe, aïe, aïe !!!
    Atchoum !!!
    Aïe, aïe, aïe !!!
  2. Dans les trains, il y a le virus,
    Mais dans le métro, là y a pas le virus,
    Dans les restos, il y a le virus,
    Mais au bureau, là y a pas le virus...
    Aïe, aïe, aïe !!!
    Atchoum !!!
    Aïe !!!
  3. Les soignants, ils ont le virus,
    Les enseignants, eux n'ont pas le virus,
    Les pompiers, ils ont le virus,
    La police, elle n'a pas le virus...
    Aïe, aïe, aïe !!!
    Atchoum !!!
    Aïe, aïe, aïe !!!
  4. Dans le monde entier, y a un virus,
    Qui a rendu fous les hommes de pouvoir :
    Dans leur tête, il y a le virus,
    Dans leur slip, il y a le virus...
    Aïe, aïe, aïe !!!
    Atchoum !!!
    Aïe !!!
  5. Dans leur projet, il y a le virus,
    Dans leur morve, il y a le virus,
    Dans leur bla-bla, il y a le virus,
    Dans leur virus, il y a le virus...
    Aïe, aïe, aïe !!!
    Atchoum !!!
    Aïe, aïe, aïe !!!
  6. Si tu vas bien, c'est que tu auras le virus,
    Si tu es malade, c'est que tu as le virus,
    Si tu es mort, ben... c'est que tu avais le virus...
    Et sans le passeport, là c'est TOI le virus !...
    Aïe, aïe, aïe !!!
    Atchoum !!!
    Aïe !!!

Mémé est morte seule mais en bonne santé

Texte : © Les Pestiférés | Arrangement sur l'air de « Pépé est revenu » de Docteur Merlin

  1. C'était un soir le printemps dernier,
    J'étais sur le point d'aller me coucher,
    Je finissais de ranger tout mon bazar dans l'atelier,
    Quand mon portable se mit à vibrer.
  2. L'autre soir, Mémé a disparu,
    Trois semaines qu'on ne l'avait pas revue,
    Avec toutes ces normes sanitaires, mais les soignants nous ont rassurés :
    Elle est morte seule mais en bonne santé.
  3. Au téléphone, on lui parlait,
    Elle, voulait nous voir, nous toucher,
    Mais « plus de visite, tu comprends Mémé, c'est pour te protéger »,
    Elle, elle croyait qu'on l'oubliait.
  4. L'autre soir, Mémé elle s'est lassée,
    Trois semaines qu'elle nous réclamait,
    Avec toutes ces normes sanitaires, mais les soignants nous ont rassurés :
    Elle est morte seule mais en bonne santé.
  5. On n'a pas eu besoin de la piquer,
    Une chance, elle a pu échapper
    A la petite dose de Rivotril qu'on lui avait préparée,
    C'est le seul traitement autorisé.
  6. Elle aurait voulu voir Monsieur le curé,
    Une dernière fois, avant d'être rappelée
    Mais fallait même pas y songer, quand tu es sur le point de trépasser :
    Faut pas jouer avec ta santé.
  7. L'autre soir, Mémé nous a quittés,
    Même pas pu aller l'embrasser,
    Avec toutes ces normes sanitaires, mais les soignants nous ont rassurés :
    Elle est morte seule mais en bonne santé.
  8. J'espère qu'elle nous a pardonné,
    Qu'il y eût personne à son chevet,
    Partie pour le très long voyage, elle n'était même pas accompagnée,
    A l'heure du dernier baiser.
  9. J'ai bien tenté de leur expliquer,
    Aux agents qui nous ont arrêtés
    Mais ils n'ont rien voulu entendre, ils ne nous ont pas laissés passer
    Redire à Mémé qu'on l'aimait.
  10. L'autre soir, Mémé a décollé,
    Comme une grande, elle a pris son billet,
    Avec toutes ces normes sanitaires, mais les soignants nous ont rassurés :
    Elle est morte seule mais en bonne santé.
  11. Mémé quand elle s'est endormie,
    J'espère enfin qu'elle a souri,
    Même morte on ne pouvait pas la voir, avec Saint Pierre on ne veut pas de souci :
    Faut pas de virus au Paradis.
  12. Puis on a voulu l'enterrer,
    Grand cimetière, mais petit comité,
    Pourtant tout le monde au village, voulait venir assister,
    Le dernier hommage faisait pitié.
  13. L'autre soir, Mémé s'est envolée,
    Rejoindre Pépé qui l'attendait,
    Avec toutes ces normes sanitaires, mais les soignants nous ont rassurés :
    Elle est morte seule mais en bonne santé.
  14. Maintenant Mémé est délivrée,
    Nous... On continue de s'accrocher
    Avec toutes ces normes sanitaires, si on ne finit pas par se réveiller,
    On mourra seul mais en bonne santé.

Le vacciné des Lilas

Texte : © Les Pestiférés | Sur la musique du « Poinçonneur des Lilas » de Serge Gainsbourg (1958)

  1. Je suis le vacciné des Lilas
    Je parle plus à mes voisins depuis des mois
    Je suis devenu protocolaire
    Vide sanitaire !
    Toutes façons ils m'intéressent pas
    Ils ne roulent même pas en Tesla (ha ha !)
  2. Je suis accro de la vaccination
    J'ai fait piquer tout le monde à la maison
    La femme, les gosses, faut plus qu'ils bougent
    Et le poisson rouge
    Il a intérêt d'être à jour
    S'il veut sa place dans le séjour !
  3. [Refrain]
    Je veux des trous, des petits trous,
    Encore des petits trous
    Des petits trous, des petits trous,
    Toujours des petits trous
    Des trous à l'épaule
    Dès l'âge de l'école
    Je veux des trous, des petits trous,
    Encore des petits trous
    Des petits trous, des petits trous,
    Toujours des petits trous
    Des petits trous partout dans le cou
    Façon vaudou, des petits trous !

  4. Je me suis laissé impressionner
    Par les chiffres du covid qu'on assénait
    On ne mourait plus d'autre chose
    Que de sinistrose
    Tous les soirs devant la télé
    Rabbi Salomon venait danser !
  5. Tous invités au bal masqué
    Qu'on finit, qu'on ne finit plus de confiner
    Allez ! Vaccin obligatoire
    Faites pas d'histoires
    Silence sur les effets secondaires
    Secret défense on est en guerre !
  6. Moi pour aller au cinéma
    J'ai pris mon passe culture chez Moderna
    Abonnement spécial découverte
    Plein de doses offertes
    En attendant le résultat
    Des tests qu'en sont qu'à la phase 3
  7. [Refrain]
    Je veux des trous, des petits trous,
    Encore des petits trous
    Des petits trous, des petits trous,
    Toujours des petits trous
    Avec moi pas de blague
    Des trous à chaque vague
    Je veux des trous, des petits trous,
    Encore des petits trous
    Des petits trous, des petits trous,
    Toujours des petits trous
    Des petits trous partout dans le cou
    Façon vaudou, des petits trous !

  8. L'immunité c'est dépassé
    Maintenant on fait mieux avec la 5G
    Plus besoin de zinc, de vitamines
    Ni de chloroquine
    Un petit trou de plus pour mettre la puce
    La puce diffuse l'anti-virus !
  9. Par le petit trou on m'a implanté
    Tout un tas de nouvelles fonctionnalités
    Le téléphone, la carte bancaire
    Les clés de portière
    Mais c'est toute mon humanité
    Qui par le petit trou s'est envolée !
  10. [Refrain]
    Moi je voulais des petits trous,
    Encore des petits trous
    Des petits trous, des petits trous,
    Toujours des petits trous
    Ils m'ont rendu dingue
    Avec leurs seringues
    Et leurs trous, leurs petits trous,
    Encore leurs petits trous
    Leurs petits trous, leurs petits trous,
    Toujours leurs petits trous

    [Final]
    Et je finirai bête comme un chou
    Mort pour des clous
    A coup de petits trous
    Dans un grand trou
    Sous le tas de cailloux
    Près du hibou
    Maudits petits trous !


Un mouton heureux

Texte : © Les Pestiférés | Sur la musique de « Un homme heureux » de William Sheller (1991)

  1. Pourquoi les gens qui manifestent
    Sont-ils toujours les mêmes ?
    Tous les samedis aprèm'
    On tombe sur eux,
    les mêmes slogans douteux
    Défilent devant nos yeux.
  2. Pourquoi les gens qui manifestent
    Reviennent-ils chaque semaine ?
    Face à leur même rengaine
    Ben y a rien à dire,
    y a rien à faire pour eux
    S'ils refusent le système.
  3. [Refrain]
    Et moi je te connais à peine
    Mais ce serait une veine
    Que tu ne penses pas comme eux
    On pourrait se faire sans que ça gène un resto à deux
    Mais si tu n'as pas ton passe,
    que tu es anti-vax,
    Il faut me le dire au fond des yeux
    Malgré le risque que ça entraîne,
    Une dose et puis deux :
    Je veux être un mouton heureux.

  4. Pourquoi les gens qui manifestent
    Sont-ils aussi rebelles ?
    Ils rêvent d'un monde à eux
    Où rien n'oblige
    à se conformer à ceux
    Qui imposent leur modèle.
  5. Pourquoi les gens qui manifestent
    Se donnent-ils tant de peine ?...
    Ils sont quand ils s'en viennent,
    Si peu nombreux,
    tout juste quelques centaine
    A ce qu'on dit à l'antenne...
  6. [Refrain]
    Et moi je te connais à peine
    Mais ce serait une veine
    Que tu ne penses pas comme eux
    On pourrait jouer avec nos gène un vaccin à deux
    Mais si tu n'as pas ton passe,
    que tu es anti-vax,
    Il faut me le dire au fond des yeux
    Malgré le risque que ça entraîne,
    Trois doses si c'est mieux :
    Je veux être un mouton heureux.
    Je veux être un mouton heureux.
    Je veux être un mouton heureux.


Le Loir-et-Cher antivax

Texte : © Les Pestiférés | Sur la musique du « Loir-et-Cher » de Michel Delpech (1977)

  1. Ma famille habite en région parisienne,
    Ces gens font tout un tas de manières.
    Ils passent leur automne dans les vaccinodrôme
    A chaque nouveau variant sur terre.
    Je n'ai jamais eu grand-chose à leur dire,
    Ils me prennent la tête depuis toujours,
    Et avec leur phobie sanitaire,
    Je regretterai vite mon Loir-et-Cher !
    Ils me disent, ils me disent :
    Tu vis sans jamais te faire une toile ou un resto !
    Ils me disent :
    Tu ne peux plus vivre sans la vaccination...
    Tu ne peux plus rien faire comme nous...
  2. [Refrain]
    On dirait que ça te gêne toutes ces doses comme nous,
    On dirait que ça te gêne de ne jamais voir le bout.
    On dirait que ça te gêne toutes ces doses comme nous,
    On dirait que ça te gêne de ne jamais voir le bout.

  3. Chaque fois que j' m'arrête en région parisienne,
    Ils finissent par me jeter de chez eux.
    Je leur dit que ça tombe bien, que je dois partir d'ici
    Si je ne veux pas finir comme eux.
    Je leur conseile d'avoir le numéro de l'ambulance,
    D'appeler en cas d'effets secondaires.
    Moi je viendrai les voir aux urgences
    S'ils ne vont pas direct au cimetière.
    Ils me disent, ils me disent :
    Tu vis sans jamais te faire une toile ou un resto !
    Ils me disent :
    Tu ne peux plus vivre sans la vaccination...
    Tu ne peux plus rien faire comme nous...
  4. [Refrain]
    On dirait que ça te gêne le vaccin comme nous,
    On dirait que ça te gêne les effets après coup.
    On dirait que ça te gêne le vaccin comme nous,
    On dirait que ça te gêne les effets après coup.


L'équipe à Jeannot

Texte : © Les Pestiférés | Sur la musique de « L''équipe à Jojo » de Joe Dassin (1971)

  1. Manu rêvait de la lune,
    Brigitte lui faisait des tricots
    Marqués « E-M » dans le dos.
    Olivier en tribune
    Réclamait des sous pour les soins,
    Agnès ne faisait rien. On a pris toutes les unes,
    Pour imposer dans les journaux
    La tête du petit nouveau.
    On a braqué les urnes,
    Bon plan pour l'équipe à Jeannot !
  2. [Refrain]
    On a lancé le passe sanitaire
    Et tout le monde suivait,
    On se donnait des airs de gens qui savaient,
    Il n'y avait jamais un mensonge trop gros
    Dans l'équipe à Jeannot !
    On se faisait des conseils de guerre
    Avec les copains,
    On décidait de tout
    Sans rendre compte de rien !
    Qu'est-ce qu'on était fous !
    Qu'est-ce qu'on s'en foutait !
    Qu'est-ce qu'on était bien !

  3. On leur mettait une prune
    S'ils sortaient sans bien attester
    De s'être autorisés,
    Et même seuls dans les dunes
    On leur imposait de bien garder
    Leur masque sur le nez. On ne lâchait pas une thune
    Pour leur système hospitalier
    Qui aurait pu les soigner,
    Mais pour toute une fortune,
    On les a tous fait vacciner.
  4. [Refrain]
    On disait tout et son contraire
    Pour les embrouiller,
    Tous les réfractaires, on les faisait virer,
    Il n'y avait jamais un coup bas de trop
    Dans l'équipe à Jeannot !
    On racontait un tas de bobards
    Pour les effrayer,
    Le plus drôle dans l'histoire,
    C'est qu'ils y croyaient !
    Qu'est-ce qu'on était fous !
    Qu'est-ce qu'on s'en foutait !
    Qu'est-ce qu'on était bien !

  5. Manu ne fait plus les unes,
    Brigitte sucre les fraises du gâteau
    Offert par les labos.
    Olivier en tribune,
    Ne réclame plus de sous pour les soins
    Agnès pleure pour un rien. J'ai retrouvé mes lunettes
    Et j'ai gardé comme un cadeau
    Cet air qui me tient chaud,
    Ma petite chansonnette,
    Celle de l'équipe à Jeannot.
  6. [Refrain]
    On sonnait le tocsin sanitaire
    Et tout le monde courrait
    Dans les dispensaires pour se faire piquer,
    Pfeizer était fier de l'excellent boulot
    De l'équipe à Jeannot !
    Et pour ce qui est des effets secondaires,
    ça ils verront bien,
    Qu'est-ce que ça peut faire,
    Nous on sera loin !
    Qu'est-ce qu'ils était fous !
    Qu'est-ce qu'on s'est marrés !
    Qu'est-ce qu'on s'en tire bien !


La Marche rennaise

Texte : © Les Pestiférés | Sur l'Air de « En passant par la Lorraine » de Roland de Lassus (1535) - Refrain « On est là » des Gilets Jaunes (2018)

    [Refrain]
    On est là, on est là !
    Même si Macron ne veut pas, nous on est là !
    Contre le passe sanitaire, on ne les laissera pas faire !
    Même si Macron ne veut pas, nous on est là !

  1. En passant dans les rues de Rennes avec nos panneaux (bis)
    On vient crier notre colère
    Contre le passe sanitaire !
    Ho ho ho ! Avec nos panneaux !
  2. On ne veut pas de passe sanitaire ni de numéro (bis)
    Ni de filature policière
    En terrasse pour boire une bière !
    Ho ho ho ! Ni de numéro !
  3. Nous ne sommes ni du bétail, ni des tourtereaux (bis)
    Ni des moutons bien dociles
    Qu'on pourrait baguer tranquille !
    Ho ho ho ! Ni des tourtereaux !
  4. [Refrain]
    On est là, on est là !
    Même si Macron ne veut pas, nous on est là !
    Contre le passe sanitaire, on ne les laissera pas faire !
    Même si Macron ne veut pas, nous on est là !

  5. Tu dis que tu n'aimes pas la France à tous les micros (bis)
    Le pays de ton enfance
    C'est la Banque et la Finance !
    Ho ho ho ! A tous les micros !
  6. Pour toi les gens dans les gares sont tous des zéros (bis)
    Ceux qui ne vol' pas en première,
    Dans tes sphères financières !
    Oh oh oh ! Sont tous des zéros !
  7. Tu penses qu'on ne sait pas lire, qu'on est des poivrots (bis)
    C'est vrai qu'en te donnant nos votes,
    On a manqué de jugeote !
    Oh oh oh ! Qu'on est des poivrots !
  8. [Refrain]
    On est là, on est là !
    Même si Macron ne veut pas, nous on est là !
    Contre le passe sanitaire, on ne les laissera pas faire !
    Même si Macron ne veut pas, nous on est là !

  9. Tu crois qu'au trottoir d'en face, on trouv' du boulot (bis)
    Toi tu trouves quand tu te déplaces,
    Une tarte Tatin à la place !
    Oh oh oh ! On trouv' du boulot !
  10. T'estimes qu'on n'a pas de culture, qu'on croit aux complots (bis)
    Ton mépris insupportable
    Te rend toi-même détestable !
    Oh oh oh ! Qu'on croit aux complots !
  11. Tous les Gaulois réfractaires t'ont dans le museau (bis)
    Gergovie coule dans leurs veines,
    Tu vas manger de l'Arverne !
    Oh oh oh ! T'ont dans le museau !
  12. [Refrain]
    On est là, on est là !
    Même si Macron ne veut pas, nous on est là !
    Contre le passe sanitaire,
    On ne les laissera pas faire !
    Même si Macron ne veut pas, nous on est là !

  13. T'as voulu nous faire la guerre, tuer nos restos (bis)
    T'as soulevé la France entière,
    Tu devras faire marche arrière !
    Ho ho ho ! Tuer nos restos !
  14. T'arrêtes pas de fermer des chambres dans nos hôpitaux (bis)
    T'empêches les médecins de prescrire
    Ce qui ne rapporte rien à l'Empire !
    Ho ho ho ! Dans nos hôpitaux !
  15. Big Pharma te tient en laisse avec ses lingots (bis)
    C'est sur notre dos qu'elle s'engraisse,
    Ses profits ne sont pas en baisse !
    Ho ho ho ! Avec ses lingots !
  16. [Refrain]
    On est là, on est là !
    Même si Macron ne veut pas, nous on est là !
    Contre le passe sanitaire, on ne les laissera pas faire !
    Même si Macron ne veut pas, nous on est là !

  17. Tu signes un blanc-seing coupable à tous les labos (bis)
    Ils ne sont pas responsables
    Des effets indésirables !
    Ho ho ho ! A tous les labos !
  18. Tu te trouveras d'autres cobayes, pas touche aux marmots (bis)
    On ne te laissera pas, canaille,
    Vacciner notre marmaille !
    Ho ho ho ! Pas touche aux marmots !
  19. Tu prépares le grand reset, à coup de chaos (bis)
    Et puis pour payer la dette,
    Tu t'en prendras aux retraites !
    Ho ho ho ! A coup de chaos !
  20. [Refrain]
    On est là, on est là !
    Même si Macron ne veut pas, nous on est là !
    Contre le passe sanitaire, on ne les laissera pas faire !
    Même si Macron ne veut pas, nous on est là !

  21. T'auras beau jouer la vedette des réseaux sociaux (bis)
    Va vraiment falloir que t'arrêtes,
    On n'en peut plus de ta tête !
    Ho ho ho ! Des réseaux sociaux !
  22. Vous devrez rendre des comptes, toi et tes maquereaux (bis)
    De la crise sanitaire
    Qui devait tous nous faire taire !
    Ho ho ho ! Toi et tes maquereaux !
  23. La première vague était jaune contre tes impôts (bis)
    La deuxième te fera boire la tasse,
    Toi et tes copains de classe !
    Ho ho ho ! Contre tes impôts !
  24. [Refrain]
    On est là, on est là !
    Même si Macron ne veut pas, nous on est là !
    Contre le passe sanitaire, on ne les laissera pas faire !
    Même si Macron ne veut pas, nous on est là !


Souvenez-vous

Texte : © Les Pestiférés | Sur la musique de « Souvenez-vous » de Pierre Bachelet (1983)

  1. Y avait des arbres, il y avait des oiseaux,
    La neige étouffait le cri des corbeaux,
    C'était tellement gros, on ne pouvait pas croire
    Qu'ils nous enfumeraient à ce point dans l'histoire.
  2. Souvenez-vous,
    Ce qu'ils ont fait de nous,
    Ce qu'ils ont fait de nous.

  3. Un virus égaré d'un de leurs labos,
    Ils l'ont laissé se répandre dans les hameaux,
    Quelle drôle de guerre que cette pandémie,
    Ils nous privaient de soins, fermaient nos lits.
  4. Souvenez-vous,
    Ce qu'ils ont fait de nous,
    Ce qu'ils ont fait de nous.

  5. Quelle drôle de guerre que cette pandémie,
    Qui n'a servi qu'à asservir nos vies.
  6. Souvenez-vous,
    Ce qu'ils ont fait de nous,
    Ce qu'ils ont fait de nous.

  7. Ils ont mis à pied tous les objecteurs,
    Chassés sans ménagement et sans honneur,
    C'était les mêmes soignants, les mêmes pompiers,
    Que trois mois avant ils applaudissaient.
  8. Souvenez-vous,
    Ce qu'ils ont fait de nous,
    Ce qu'ils ont fait de nous.

  9. Quant à nous autres qui n'étions pas d'accord,
    Comme ils ne pouvaient pas nous mettre à mort,
    Ils ont dressé contre nous les bonnes gens
    Qui croyaient encore à leurs boniments.
  10. Souvenez-vous,
    Ce qu'ils ont fait de nous,
    Ce qu'ils ont fait de nous.

  11. Qui veut tuer son chien lui infuse la rage,
    A petit feu en le mettant dans une cage,
    Ça se passe comme ça à chaque révolution,
    Contre les prétendus ennemis de la nation.
  12. Souvenez-vous,
    Ce qu'ils ont fait de nous,
    Ce qu'ils ont fait de nous.

  13. Aujourd'hui y a des arbres, y a des oiseaux,
    On peut les voir à travers nos hublots,
    C'était tellement gros, on ne pouvait pas croire
    Qu'ils nous feraient gober à ce point leur histoire.
  14. Souvenez-vous,
    Ce qu'ils ont fait de nous,
    Ce qu'ils ont fait de nous.

  15. C'était tellement gros, on ne pouvait pas croire
    Que tant d'alouettes se colleraient au miroir.
  16. Souvenez-vous,
    Ce qu'ils ont fait de nous,
    Ce qu'ils ont fait de nous.


Il faut être vacciné

Texte : © Les Pestiférés | Sur la musique de « Il faut naître à Monaco » de Joe Dassin (1975)

  1. Un bon italien, il s'exprime avec les mains
    Et un bon anglais, à cinq heures il boit son thé,
    Un bon québécois, fabrique sa cabane en bois,
    Et pour être un bon français ? Il faut être vacciné !!!
    Et c'est comme ça, honni soit qui mal y pense,
    Faut souffrir en silence,
    Ça sert à quoi de vouloir aller aux urgences,
    Quand t'as de l'aspro chez toi ?...
  2. [Refrain]
    On ne peut pas donner le même droit,
    Aux vaccinés et à ceux qui ne le sont pas,
    On ne peut pas, c'est évident,
    Mélanger les gentils et les méchants,
    Et réciproquement !

  3. Trois pourcents de covid, l'hôpital est saturé,
    Mais on a trop de lits, faudrait encore en fermer,
    Trop de soignants aussi, on va s'en débarrasser,
    Pour comprendre le procédé ? Il faut être vacciné !!!
    Et c'est comme ça, Jupiter est une planète,
    Qui danse au-dessus de nos têtes
    Ça sert à quoi de vouloir jouer de la trompette
    Quand t'as le masque et le tuba ?...
  4. [Refrain]
    On ne peut pas donner le même droit,
    Aux vaccinés et à ceux qui ne le sont pas,
    On ne peut pas, c'est évident,
    Mélanger les gentils et les méchants,
    Et réciproquement !

  5. Plus il y a de variants, moins le virus est virulent,
    Et par conséquent, on l'attrape plus souvent,
    C'est pour ça que les gens redeviennent contaminants,
    Mais pour le droit de contaminer ? Il faut être vacciné !!!
    Et c'est comme ça, les pangolins asthmatiques,
    Sont tous de gros lubriques,
    Ça sert à quoi de vouloir jouer les comiques
    Quand les chauves sourient pas ?...
  6. [Refrain]
    On ne peut pas donner le même droit,
    Aux vaccinés et à ceux qui ne le sont pas,
    On ne peut pas, c'est évident,
    Mélanger les gentils et les méchants,
    Et réciproquement !

  7. Car si les Gaulois ont perdu à Alésia
    C'est leur faute tu vois, ils ne se vaccinaient pas,
    Même Napoléon s'est trompé sur la question,
    De tout temps pour l'emporter ? Il faut être vacciné !!!
    Et c'est comme ça, les piles sont alcalines,
    Et la purée mousseline,
    Ça sert à quoi de vouloir découvrir la Chine,
    Quand t'arrives à Cuba ?...
  8. [Refrain]
    On ne peut pas donner le même droit,
    Aux vaccinés et à ceux qui ne le sont pas,
    On ne peut pas, c'est évident,
    Mélanger les gentils et les méchants,
    Et réciproquement !

  9. Si hier il pleuvait, la faute aux non-vaccinés,
    L'avion qu'est tombé, c'est encore eux, c'est prouvé,
    Toute l'humanité, à cause d'eux est en danger,
    Pour avoir le droit d'exister ? Il faut être vacciné !!!
    Et c'est comme ça, comme disait ma tante Justine,
    Du fond de sa cuisine,
    Ça sert à quoi de te lécher les babines,
    Quand t'as les pieds dans le plat ?...
  10. [Refrain]
    On ne peut pas donner le même droit,
    Aux vaccinés et à ceux qui ne le sont pas,
    On ne peut pas, c'est évident,
    Mélanger les gentils et les méchants,
    Et réciproquement !

  11. Si t'as pas le vaccin, t'es pour le Maréchal Pétain,
    Si t'as pas ton passe, c'est que tu nies les chambres à gaz,
    Tu seras sur la liste des saletés de complotistes,
    Car pour pouvoir bien penser ? Il faut être vacciné !!!
    Et c'est comme ça, à la claire fontaine,
    Mironton, Mirontaine,
    On t'aurait bien déjà jeté dans la Seine,
    Si ça ne polluait pas !...
  12. [Refrain]
    On ne peut pas donner le même droit,
    Aux vaccinés et à ceux qui ne le sont pas,
    On ne peut pas, c'est évident,
    Mélanger les gentils et les méchants,
    Et réciproquement !


Je ne veux pas me faire vacciner

Texte : © Les Pestiférés | Sur la musique de « Je ne veux pas travailler » de Pink Martini (1999) reprise par Pomplamoose

  1. Le monde vire au roman d'espionnage
    Les hommes en blanc me guettent à leur fenêtre
    Ils voudraient que je morde à l'hameçon
    Oui mais voilà...
    Je préfère attendre...
  2. Je ne veux pas me faire vacciner
    Je tiens trop à ma santé
    Ne venez donc pas me saôuler
    Avec vos doses.

  3. Vous nous avez fait le coup de la grippe aviaire
    Vous n'êtes pas à un scandale ou deux près
    Plus rien ne vous arrête dans vos sinistres projets
    De grands malades.
  4. Je ne veux pas me faire vacciner,
    Vous ne dites pas la vérité
    Je ne crois pas en votre bonté
    Derrière vos doses.

  5. Je ne serai pas votre petit rat
    Le jouet de vos expériences
    Vos statistiques apocalyptiques
    Je ne les goberai jamais...
  6. Je ne veux pas me faire vacciner,
    Non, même pas la peine d'y songer
    Je veux seulement exister
    Et sans vos doses.

  7. Je suis tellement fier de ça
    Ma vie dépasse votre science
    C'est magnifique et tellement unique
    Ce que le Bon Dieu m'a donné !
  8. Je ne me ferai pas vacciner,
    Ça, vous pouvez vite oublier
    Je ne vous laisserai pas me pousser
    A l'overdose.


Élysée-gate's song

Texte : © Les Pestiférés | Sur la musique du « Poulaillers' Song » de Souchon et Voulzy (1977)

  1. Dans les poulaillers d'acajou,
    Les volailles sont au garde-à-vous.
    Elles attendent leurs instructions
    Du petit perdreau de la nation, qui dit :
    « J'ai vu la bête de l'événement,
    Il ne nous reste que peu de temps.
    J'ai le plan pour des places au bal
    De son grand carnaval mondial ! »
  2. Vaccinez-les moi !
    Le virus vient
    De l'intestin d'un pangolin !
    Vaccinez-les moi !
    Les chauves-souris
    Bouffent des cochonneries toute la nuit.

  3. Dans les poulaillers d'acajou,
    Les volailles sont au garde-à-vous.
    Elles attendent leurs instructions
    Du petit perdreau de la nation, qui dit :
    « Qui sont ces gaulois réfractaires
    Qui regimbent aux règles sanitaires ?
    Ces français qui sèment la pagaille
    Sont pires que nos gentilles racailles ! »
  4. Vaccinez-les moi !
    Nos laboratoires
    N'ont rien à voir dans cette histoire !
    Vaccinez-les moi !
    Ils sont bien fermés,
    Le virus n'a pas le double des clés !

  5. Dans les poulaillers d'acajou,
    Les volailles sont au garde-à-vous.
    Elles attendent leurs instructions
    Du petit perdreau de la nation, qui dit :
    « Où vont tous ces gens dans les gares
    Avec plus rien dans le regard ?
    Mais faut qu'ils se cachent aussi le museau,
    Je ne supporte plus de voir leurs chicots ! »
  6. Vaccinez-les moi !
    On leur dira :
    Une seule dose vous suffira !
    Vaccinez-les moi !
    Si ça ne suffit pas,
    On vous en remettra tous les mois !
    Vaccinez-les moi !
    Tout bien fermé,
    Le virus n'a pas le double des clés !
    Vaccinez-les moi !
    Sauf si, bien-sûr,
    Il file par le trou de la serrure !
    Vaccinez-les moi !
    Qu'il prend l'avion,
    En violation de nos instructions.
    Vaccinez-les moi !
    On serre la vis
    Faut bien occuper la police.
    Vaccinez-les moi !
    Ils sont coupables,
    On va les priver de châteaux de sable !
    Vaccinez-les moi !
    Dans la voiture,
    Le masque au milieu de la figure.
    Vaccinez-les moi !
    Et dans le train,
    On s'entasse pas sur le même voisin.
    Vaccinez-les moi !
    Moi, leurs vaccins,
    Je les écoule comme des petits pains.
    Vaccinez-les moi !
    Chez Big Pharma,
    Je suis le vendeur du mois tous les mois.
    Vaccinez-les moi !
    On touche notre part,
    Ça met du beurre dans notre caviar.
    Vaccinez-les moi !
    La liberté,
    C'est qu'on puisse tous les vacciner.
    Vaccinez-les moi !
    La pandémie,
    Je te la leur collerais pour la vie.
    Vaccinez-les moi !

    Vaccinez-les moi !
    L'immunité,
    C'est ce qui sert à pas se faire coincer.
    Vaccinez-les moi !
    Les poules mouillées
    Sont plus faciles à contrôler.
    Vaccinez-les moi !
    Pour Tchernobyl,
    On ne se faisait pas tant de bile.
    Vaccinez-les moi !


J'attendrai

Texte : © Les Pestiférés | Reprise de « J'attendrai » de Rina Ketty (1938) - Arrangement de Martin Gioani (Guitare-Improvisation.com)

  1. J'attendrai
    Hors de la pharmacie
    J'attendrai toujours
    Que vienne mon tour
    J'attendrai
    Suffit plus de nos jours
    d'être en bonne santé
    Faut le prouver
    Dans le fond de la cour
    J'attends là, tristement
    Tout devient si lourd
    Le bout de papier périmé
    Dans trois jours.
  2. J'attendrai
    Comme tous les lundis
    J'attendrai toujours
    Que vienne mon tour
    J'attendrai
    Les pigeons qui s'enfuient
    sont mes seuls amis
    Aujourd'hui
    Je vais être à la bourre
    Je peux pas faire autrement
    Faut mon droit de séjour
    Comme toujours, à renouveler
    Dans trois jours.
  3. J'attendrai
    Tout seul sous la pluie
    J'attendrai toujours
    Que vienne mon tour
    J'attendrai
    Mais j'ai peur qu'ils m'oublient
    dans la pharmacie
    A l'abri
    J'ai pas le droit d'rentrer
    Je dois pas contaminer
    Les gens vaccinés
    Comme toujours, je reviendrai
    Dans trois jours.
  4. J'essaierai
    De me faire rembourser
    Le curage de nez
    En retour
    J'essaierai
    Mais je connais par avance
    tout le résumé
    De leur discours
    Sur la pandémie
    Qui a tout tué y compris
    Les autres maladies
    Comme toujours, je repasserai
    Dans trois jours.

Vote suivant

Texte : © Les Pestiférés | Sur la musique de « Au suivant » de Jacques Brel (1963)

  1. Aujourd'hui c'est Grand' Messe, comme tous les cinq ans,
    La gueuse en grande prêtresse appelle ses servants :
  2. « Vote suivant, vote suivant ! »

  3. Invoquant les auspices de la déesse raison
    Elle offre en sacrifice le destin de la nation.
  4. « Vote suivant, vote suivant ! »

  5. Et les cérémoniaires recoivent les chèques en blanc
    Cadeau de l'anniversaire qu'on fête au Léviathan.
  6. « Vote suivant, vote suivant ! »

  7. La loge déclare ouverte la sournoise élection
    D'un loup briguant la tête du troupeau des moutons.
  8. « Vote suivant, vote suivant ! »

  9. Consultation plénière, tous partent en procession
    Remplir l'urne funéraire de leurs belles illusions.
  10. « Vote suivant, vote suivant ! »

  11. Aux bureaux voila qu'ils se pressent donner leur consentement
    C'est là toute la finesse du libre asservissement.
  12. « Vote suivant, vote suivant ! »

  13. Là se tient Monsieur le Maire, il a l'air si content :
    « Aux élections dernières, y avait pas autant de gens ! »
  14. « Vote suivant, vote suivant ! »

  15. La cocarde à la veste il savoure ce moment
    Où le bon peuple manifeste son servile dévouement.
  16. « Vote suivant, vote suivant ! »

  17. Signe que la propagande sauvera encore une fois
    La caste et ses prébendes qu'elle usurpa aux rois.
  18. « Vote suivant, vote suivant ! »

  19. Et à chaque échéance, nous, on vote en se disant
    Qu'un jour viendra notre chance, qu'on peut pas perdre tout le temps…
  20. « Vote suivant, vote suivant ! »

  21. Et on remonte sur le manège, repeint pour l'occasion
    Qu'importe si c'est un piège, qu'importe s'il tourne en rond !
  22. « Vote suivant, vote suivant ! »

  23. Sortilège à sornettes où charmeurs et serpents
    Tiennent le coq par la crête, le vident de son sang.
  24. « Vote suivant, vote suivant ! »

  25. Ma patrie, ma pauvre mère, on muselle tes enfants
    Et toi, on te fait taire, à coups de tranquilisants !
  26. « Vote suivant, vote suivant ! »

  27. Quand se lèvera-t-il le Prince, de la France au Roi dormant
    La délivrer des pinces de tous ces mécréants ?
  28. « Vote suivant, vote suivant ! »

  29. Et eux quoiqu'on en fasse, des bagnards, des pendus,
    Ils seront à leur place tant qu'on ne les revoit jamais plus.
  30. Eux et tous leur « Vote suivant, vote suivant ! »


Qui c'est celui-là ?

Texte : © Les Pestiférés | Sur la musique de « Qui c'est celui-là ? » de Pierre Vassiliu (1973)

    Qu'est-ce qu'il fait, qu'est-ce qu'il a, qui c'est celui-là ?
    Il a pas eu ses doses, ce mec-là, il a pas eu les trois !
    Va falloir qu'on l'isole, ce type-là !
    Qu'est-ce qu'il fait, qu'est-ce qu'il a ?
    Et puis dans cha bagnole, il met pas
    Son masque sur la trogne, les gars !
    Ça se passera pas comme ça ! (bis)

    Qu'est-ce qu'il fait, qu'est-ce qu'il a, qui c'est celui-là ?
    Il prépare un sale coup ce mec-là ! Prépare un coup d'état !
    On va pas le laicher faire les gars !
    Qu'est-ce qu'il fait, qu'est-ce qu'il a ?
    Non mais cha va pas, mon p'tit gars ?
    Il va finir en tôle, ce type-là !
    S'il ne se vaccine pas ! (bis)

  1. Je suis un garçon avenant, et j'ai toujours bonne mine,
    Et je reste souri-ant en croisant ma voisine
    Qui me traite d'inconscient et de fou dangereux,
    Car ça inquiète les gens qu'on ne s'inquiète pas comme eux.
    Et les voisins disent de moi...
  2. Qu'est-ce qu'il fait, qu'est-ce qu'il a, qui c'est celui-là ?
    Quand il va au comptoir, s'assoit pas, boire son pastaga !
    Va nous faire des histoires, ce type-là !
    Qu'est-ce qu'il fait, qu'est-ce qu'il a ?
    Y a tout un protocole, qu'est-ce tu crois !
    Faudra bien que tu t'y colles, mon p'tit gars !
    Cas où tu saurais pas ! (bis)

  3. Je me soigne avec du zinc et plein de vitamines,
    Et j'ai en cas de besoin mon stock d'Ivermectine.
    Je me porte comme un charme et j'ai l'œil malicieux,
    Mais Big Pharma est malade quand on ne prend pas chez eux.
    Et Big Pharma dit de moi...
  4. Qu'est-ce qu'il fait, qu'est-ce qu'il a, qui c'est celui-là ?
    Il a pas eu ses doses, ce mec-là, il a pas eu les trois !
    Va falloir qu'on l'isole, ce type-là !
    Qu'est-ce qu'il fait, qu'est-ce qu'il a ?
    Et puis dans cha bagnole, il met pas
    Son masque sur la trogne, les gars !
    Ça se passera pas comme ça ! (bis)

  5. Je m'informe moi-même et ne paye pas de redevance
    Car les infos du système n'ont pas ma confi-ance.
    Je n'écoute plus leurs bla-blas et ne m'en porte que mieux,
    Mais les médias ne captent pas qu'on peut voir le monde sans eux.
    Et les médias disent de moi...
  6. Qu'est-ce qu'il fait, qu'est-ce qu'il a, qui c'est celui-là ?
    Quand il va au comptoir, s'assoit pas, boire son pastaga !
    Va nous faire des histoires, ce type-là !
    Qu'est-ce qu'il fait, qu'est-ce qu'il a ?
    Y a tout un protocole, qu'est-ce tu crois !
    Faudra bien que tu t'y colles, mon p'tit gars !
    Cas où tu saurais pas ! (bis)

  7. Tous les samedis je vais aux manifestations,
    Pour faire toujours plus de bruit avec mes percussions.
    Je me fait un tas d'amis, je vous jure que je suis heureux,
    Mais ça fait criser Macron quand on ne joue pas son jeu.
    Et Macron il dit de moi...
  8. Qu'est-ce qu'il fait, qu'est-ce qu'il a, qui c'est celui-là ?
    Il prépare un sale coup ce mec-là ! Prépare un coup d'état !
    On va pas le laicher faire les gars !
    Qu'est-ce qu'il fait, qu'est-ce qu'il a ?
    Non mais cha va pas, mon p'tit gars ?
    Il va finir en tôle, ce type-là !
    S'il ne se vaccine pas ! (bis)

  9. Voyant que nos dirigeants n'avaient que de la malice,
    Et qu'on ne devait rien attendre de la justice,
    Je te les ai inscrits aux vols interplanétaires,
    Pour qu'ils aillent mettre leur pagaille ailleurs que sur la terre.
    Et sur Mars ils disent de moi...
  10. Qu'est-ce qu'il fait, qu'est-ce qu'il a, qui c'est celui-là ?
    Il a pas eu ses doses, ce mec-là, il a pas eu les trois !
    Va falloir qu'on l'isole, ce type-là !
    Qu'est-ce qu'il fait, qu'est-ce qu'il a ?
    Et puis dans cha bagnole, il met pas
    Son masque sur la trogne, les gars !
    Ça se passera pas comme ça ! (bis)

    Qu'est-ce qu'il fait, qu'est-ce qu'il a, qui c'est celui-là ?
    Quand il va au comptoir, s'assoit pas, boire son pastaga !
    Va nous faire des histoires, ce type-là !
    Qu'est-ce qu'il fait, qu'est-ce qu'il a ?
    Y a tout un protocole, qu'est-ce tu crois !
    Faudra bien que tu t'y colles, mon p'tit gars !
    Cas où tu saurais pas ! (bis)

    Qu'est-ce qu'il fait, qu'est-ce qu'il a, qui c'est celui-là ?
    Il prépare un sale coup ce mec-là ! Prépare un coup d'état !
    On va pas le laicher faire les gars !
    Qu'est-ce qu'il fait, qu'est-ce qu'il a ?
    Non mais cha va pas, mon p'tit gars ?
    Il va finir en tôle, ce type-là !
    S'il ne se vaccine pas ! (bis)


La prison de Fresnes-les-Thuyas

Texte : © Les Pestiférés | Arrangement sur l'air de « La Dame de Haute-Savoie » de Francis Cabrel (1980)

  1. Quand on sera fatigué
    De te voir sourire quand tu nous écrases
    Quand on sera fatigué
    De t'entendre dire les mêmes phrases
    Quand tes mots voleront en éclats
    Et que même Gilles Bouleau ne pourra plus rien pour toi
  2. T'iras dormir dans la prison de Fresnes-les-Thuyas

  3. Quand on sera fatigué
    De plonger dans les brumes de tes rêves
    Quand on sera fatigué
    De ton projet où tu marches et on crève
    Lorsque demain ne t'apportera
    Que les cris de froid et de faim d'un peuple aux abois
  4. T'iras dormir dans la prison de Fresnes-les-Thuyas

  5. Dans cette prison, les détenus
    Sont mignons, torse-nu
    Ils n'attendent que toi
    Ils espèrent que t'auras
    Encore un peu de poudre sur toi
    Et ils t'emmeneront faire des tours
    De karting dans la cour
    Juste quand tu claqueras des doigts (bis)
  6. Quand t'auras tout vendu
    Tout détruit, du peu qu'il restait en place
    Avant que tu n'aies pu
    Sauter dans le premier avion qui passe
    On prendra tes ministres avec toi
    Et peut-être ta femme
    Si elle est encore là
  7. Vous irez dormir dans la prison de Fresnes-les-Thuyas
    Dans la prison de Fresnes-les-Thuyas

Le Bagad des vaccinés

Texte : © Les Pestiférés | Reprise du « Bagad de Lann-Bihoué » de Alain Souchon et Laurent Voulzy (1978) - Arrangement de Nolwenn Leroy

  1. Tu n' la voyais pas comme ça, ta vie
    Pas de mise à pied quand tu étais p'tit
    Ton camion rouge, tous tes jeux de gamin
    Ils t'ont conduit loin, je sais bien
    Enfin réalisé le rêve de ta vie
    Et combien de fois pour eux tu l'as risquée cette vie ?
    T'imaginais pas la fin de l'histoire
    Casque abandonné sur un trottoir
    Toute cette psycho-frénésie vaccinale
    Pour un virus qu'est devenu banal
    Contrats, double-fond de tiroirs, scandales
    Sous le tas des victimes collatérales
    De la machine commerciale ?
  2. [Refrain]
    Tu pensais pas qu'on te ferait ça, frérot
    D'un coup le virus t'a mis K.O.
    Tu ne l'as pourtant pas attrapé
    C'en est d'autres qui ont sapé le pompier
    Adieu sirènes hurlant à l'assaut
    C'est plus toi qui y es
    C'est plus toi qu'es beau
    Casque, visière, hache, lance et tuyaux
    C'est plus toi qui y es
    C'est plus toi qu'es beau
    Bornes-fontaines et montagnes d'eau
    C'est plus toi qui y es
    C'est plus toi qu'es beau
    Camions-échelle fendant le halo
    C'est plus toi qui y es
    Dans le bagad des vaccinés

  3. Tu pensais pas qu'on ferait ça de votre vie
    Héros hier, et parias aujourd'hui
    Elle n'a pas eu plus de chance aux urgences
    lls ont tiré sur l'ambulance
    Tu repense aux soirs où on l'applaudissait
    Chaque fois que tu entends le bruit de la pluie sur le pavé
    Tu ne la comprends pas la fin de l'histoire
    Plus le droit de courir dans les couloirs
    Ni de foncer tête baissée dans le noir
    Arracher à la mort son faire-part
    Juste le droit de voir à la télé
    Qu'ils préfèreraient tout laisser cramer
    Plutôt que de vous rappeler
  4. [Refrain]
    Tu pensais pas qu'on te ferait ça, frérot
    D'un coup le virus t'a mis K.O.
    Tu ne l'as pourtant pas attrapé
    C'en est d'autres qui ont sapé le pompier
    Adieu sirènes hurlant à l'assaut
    C'est plus toi qui y es
    C'est plus toi qu'es beau
    Casque, visière, hache, lance et tuyaux
    C'est plus toi qui y es
    C'est plus toi qu'es beau
    Bornes-fontaines et montagnes d'eau
    C'est plus toi qui y es
    C'est plus toi qu'es beau
    Camions-échelle fendant le halo
    C'est plus toi qui y es
    Dans le bagad des vaccinés


Le blues de l'androcène

Texte : © Les Pestiférés | Sur la musique de « A wink and a smile » de Harry Connick Jr. (1993)

  1. Je me demanderai toujours
    Pourquoi certains jours
    Tu as ces bouffées de misandrie chroniques
    Ça doit venir sûrement
    De la lune ou du mauvais temps
  2. Je dois alors affronter
    Les vents et marées
    Du flot de tes humeurs tyranniques
    Chérie, je t'en prie, doucement,
    Fais gaffe y a le vase de Maman !
  3. C'est bon, ça va, je t'assure
    Y a pas de quoi faire tout un plat
    Est-ce que c'est si grave, tu crois,
    Si les hommes ont plus de poils sur le torse que toi ?...
  4. Quand tu es comme ça je sais
    Qu'il vaut mieux te laisser
    Débiter tes conn... tes théories
    Ah ! Tant que j'y pense, Bébé :
    Ton psy te demande de le rappeler
    Trésor, s'il te plait,
    Pousse-toi de devant la télé
  5. C'est bon, ça va, je t'assure
    Mes potes n'ont rien contre toi
    Au barbecue, s'il n'y a que ça,
    On te laissera porter les sacs de charbon de bois
  6. Mais après tant d'années
    Je t'ai enfin cernée
    Ce que tu exprimes derrière tes délires
    Au fond, c'est que tu as besoin
    De plus de fleurs et de câlins
    C'est que tu as besoin
    De plus de fleurs et de câlins

Cold song

Texte : © Les Pestiférés | Sur « l'air du froid » (« The cold song ») de Henry Purcell - What Power Art Thou - King Arthur Acte III scène 2 (1691)

  1. Mais pourquoi
    a-t-on si froid ?...
    On a pourtant brûlé tout un tas
    de bougies chauffe-plat...
  2. Si seulement les prix qui flambent
    pouvaient nous réchauffer un peu...
  3. Qu'est-ce-qu'on lui a mis au Russkoff !
    Son économie est à genoux...
    Sur la tombe de la nôtre qui est au fond du trou...
  4. Mais restons bien confiants,
    Gardons notre sang froid (pas le choix)
    Et surtout pensons printemps !
  5. Laisse-moi, laisse-moi, laisse-moi savourer...
    Laisse-moi, laisse-moi savourer encore...
    Laisse-moi savourer encore notre victoire...

Vieilles canailles

Texte : © Les Pestiférés | Sur la musique de « Hillbilly Swing » de Kevin Macleod

  1. Ils rêvaient de la belle vie
    Vieilles canailles
    Ils rêvaient d'avoir la belle vie
    Vieilles canailles
    Les petits plats, les beaux couverts
    Les doubles parts de dessert
    Et puis la cerise sur le gâteau
    Vieux chameaux !
  2. Les petits plats, les beaux couverts
    Les doubles parts de dessert
    Et puis la cerise sur le gâteau
    Vieux chameaux !

  3. Ils voulaient avoir notre peau
    Vieilles canailles
    Oui, Ils voulaient avoir notre peau
    Vieilles canailles
    Les « Mozart de la finance »
    Les « Chopin de la manigance »
    Venaient finir le sale boulot
    Vieux chameaux !
  4. Les « Mozart de la finance »
    Les « Chopin de la manigance »
    Venaient finir le sale boulot
    Vieux chameaux !

  5. Et pour être plus efficaces
    Vieilles canailles
    Pour être encore plus efficaces
    Vieilles canailles
    Ils s'entouraient de conseils
    Pour ramasser plus d'oseille
    Et mieux nous mettre sur le carreau
    Vieux chameaux !
  6. Ils s'entouraient de conseils
    Pour ramasser plus d'oseille
    Et mieux nous mettre sur le carreau
    Vieux chameaux !

  7. Pour faire diversion de leurs crimes
    Vieilles canailles
    Oui, pour faire diversion leurs crimes
    Vieilles canailles
    Ils criaient sur tous les toits
    Que des blanchisseurs chinois
    Auraient empoisonné le puits
    Vieux bandits !
  8. Ils criaient sur tous les toits
    Que des blanchisseurs chinois
    Auraient empoisonné le puits
    Vieux bandits !

  9. Pour assurer leurs arrières
    Vieilles canailles
    Oui, pour assurer leurs arrières
    Vieilles canailles
    Ils ont fait un trou dans le sol
    A grands coups de pelles et de casseroles
    Et y ont planqué leur magot
    Vieux chameaux !
  10. Ils ont fait un trou dans le sol
    A grands coups de pelles et de casseroles
    Et y ont planqué leur magot
    Vieux chameaux !

  11. Et ils accélèrent le mouvement
    Vieilles canailles
    Et ils accélèrent le mouvement
    Vieilles canailles
    Car la bête de l'événement
    Ne leur laisse plus beaucoup de temps
    Avant le complet chaos
    Vieux chameaux !
  12. Car la bête de l'événement
    Ne leur laisse plus beaucoup de temps
    Avant le complet chaos
    Vieux chameaux !

  13. Ils pensent qu'ils vont s'en tirer
    Vieilles canailles
    Et ils pensent qu'ils vont s'en tirer
    Vieilles canailles
    Et qu'ils iront contempler
    Notre vieux monde s'écrouler
    Depuis l'autre rive du rio
    Vieux chameaux !
  14. Et qu'ils iront contempler
    Notre vieux monde s'écrouler
    Depuis l'autre rive du rio
    Vieux chameaux !

  15. Ils voulaient avoir notre peau
    Vieilles canailles
    Oui, Ils voulaient avoir notre peau
    Vieilles canailles
    Mais en fin de compte c'est peut-être eux
    Qui devront avancer un peu
    La date de leurs funérailles
    Vieilles canailles !
  16. Mais en fin de compte c'est peut-être eux
    Qui devront avancer un peu
    La date de leurs funérailles
    Vieilles canailles !


On vote pour ceux qui veulent notre mort

Texte : © Les Pestiférés | Sur la musique de « Hard Times Come Again No More » de Stephen Foster (1854)

  1. Ils servent les intérêts d'élites mondialisées
    On vote pour ceux qui veulent notre mort
    Du fond [de leurs] bureaux princiers, ils préparent le monde d'après
    On vote pour ceux qui veulent notre mort
    Ce que le fracas des armées n'a pu nous arracher
    Eux, dans un silence bien feutré, ils osent le brader
    Nous, tant qu'on se fait financer notre suicide assisté
    On vote pour ceux qui veulent notre mort.
  2. Où tout ça va nous mener, on préfère pas demander
    On vote pour ceux qui veulent notre mort
    Ils nous diront quoi penser, ce soir à la télé
    On vote pour ceux qui veulent notre mort
    On attendra cinq ans de plus pour enfin s'agiter
    A leur grand jeu de roulette russe, juste un peu trafiqué
    Y a six balles dans le barillet, ça évite de se louper
    On vote pour ceux qui veulent notre mort.
  3. Sur notre tombe ils aimeraient, un jour pouvoir graver
    « Ont voté, ils voulaient leur mort »
    « Enfin débarrassés, ci-gisent les français »
    « Ont voté, ils voulaient leur mort »
    Et ils fermeront le cimetière, aboliront le passé
    En disant qu'une nouvelle ère s'ouvre à l'humanité
    Et qu'ils ont bien respecté notre dernière volonté
    « Ont voté, ils voulaient leur mort »
  4. Et ils fermeront le cimetière, aboliront le passé
    En disant qu'une nouvelle ère s'ouvre à l'humanité
    Si on continue de signer leur bon pour liquider
    On aura mérité notre sort (ter)

Heilo

Texte : © Les Pestiférés | Sur la musique de « Have you ever seen the rain » de Creedence Clearwater Revival (1970) - Reprise par Willy et Paula Nelson

  1. C'est pas le plus grand, c'est le plus beau
    Qu'on se le dise à Landerneau
    Heilo ! Guilvinec et Concarneau !
    Trop fin pour la pêche au gros
    Plus dauphin que cachalot
    Heilo ! Par tout temps toujours à flot !
  2. A bord d'Heilo
    J'ai fait tout le tour de Brest
    A bord d'Heilo
    C'est la seule joie qu'il me reste
    Avec celle qui m'attend à Saint-Malo...

  3. Je parle pas trop aux alouettes
    Je préfère compter sur les mouettes
    Heilo ! Lui dire que je serai là bientôt !
    Dès que le vent se lèvera
    Et poussera au delà de Bréhat
    Heilo ! Cap Fréhel et le Guildo !
  4. A bord d'Heilo
    Je quitterai le tour de Brest
    A bord d'Heilo
    Vers le seul bonheur qu'il me reste
    Celui qui m'attend à Saint-Malo...

  5. Et quand j'atteindrai le port
    Que je la verrai sur le bord
    Heilo ! C'est mon cœur qui prendra l'eau...
    Son sourire et ses yeux clairs
    Me ramèneront sur la terre
    Heilo ! Fin de la régate en solo !
  6. A bord d'Heilo
    On ira faire le tour de Brest
    A bord d'Heilo
    On s'aimera le temps qu'il nous reste
    Et on jettera l'ancre à Saint-Malo !


Les bonbons

Texte : © Les Pestiférés | Sur la musique des « Bonbons » de Jacques Brel (1963)

  1. Vous venez réclamer des bonbons
    Mes pauvres enfants vous tombez mal
    Ce soir on est tous dans le salon
    A veiller le corps de l'oncle Archibald
    Qui nous a quittés pour l'autre monde
    Vous venez réclamer des bonbons
  2. Mais ne restez pas là pétrifiés
    Entrez il fait si froid dehors
    N'allez donc pas vous enrhumer
    N'allez pas attraper la mort
    On a bien assez avec Tonton
    Vous venez réclamer des bonbons
  3. Laissez là vos accoutrements
    Approchez, ne soyez pas timides
    Voyez comme l'oncle est rayonnant
    Voyez comme il a l'air paisible
    Il faut dire qu'il était si bon
    Vous veniez réclamer des bonbons
  4. Ces perles tout autour de ses doigts
    Ce sont les grains de son chapelet
    Il disait : « C'est ce qui me conduira
    Comme les cailloux du petit Poucet
    Au Ciel, dans ma nouvelle maison »
    Vous veniez réclamer des bonbons
  5. Mais il est temps pour vous de rentrer
    (Quelle pitié ces accoutrements)
    Mes pauvres enfants ce qu'on vous fait faire !
    Quel jeu vous font jouer vos parents :
    Livrer ainsi vos cœurs aux sorcières
    Et votre innocence aux démons !
    Et tout ça pour quelques bonbons !
  6. Et bonsoir, les garnements !
    Reviendrez-vous seulement demain
    Et cette fois vêtus comme des anges ?
    Reviendrez-vous pour la Toussaint,
    Et cette fois chanter des louanges ?
    Des chants qui nous consoleront
    Et j'aurai peut-être des bonbons...

J'ai dix ans

Texte : © Les Pestiférés | Sur la musique de « J'ai dix ans » de Alain Souchon et Laurent Voulzy (1974)

  1. J'ai dix ans
    Je sais que c'est pas vrai mais j'ai dix ans
    Laissez-moi m'amuser, j'ai dix ans
    Ça fait plus de trente ans que j'ai dix ans
    Ça parait bizarre mais
    Si tu me crois pas, hé
    Demande à la prof de français.
  2. J'ai dix ans
    Premier à l'école, séduisant
    Pour les premiers rôles, que du vent
    De belles paroles, méprisant
    Les gens, les casseroles
    Si je te plais pas, hé
    Va te plaindre à la prof de français.
  3. Je suis le Mozart de la finance
    J'ai composé pour la France
    Le requiem pour l'emploi et le pouvoir d'achat
    Plus de bras, plus de chocolat !

  4. J'ai dix ans
    Je rêve un jour de faire comme les grands
    Qui dirigent la terre, je vois souvent
    Des octogénaires gâtouillants
    A qui j'essaie de plaire
    Si tu me crois pas, hé
    Demande à la prof de français.
  5. J'ai dix ans
    J'aime jouer à la guerre, au méchant
    Et me siffler des bières, bidonnant
    La star des vestiaires, le président
    Du pisser en l'air !
    Si je te plais pas, hé
    Essaye un peu, viens me chercher.
  6. Bien planqué derrière Mariane
    Je suis le roi de la sarbacane
    Je fais tirer des boules de gomme dans l'œil des gens
    C'est bien fait, ça leur apprend !

  7. J'ai dix ans
    Je sais que c'est pas vrai mais j'ai dix ans
    Laissez-moi m'amuser, j'ai dix ans
    Ça fait plus de trente ans que j'ai dix ans
    Je te parais bizarre mais
    Si je te plais pas, hé
    Va te plaindre à la prof de français
    Si je te plais pas
    Va te plaindre à la prof de français.

La ballade des gens véreux

Texte : © Les Pestiférés | Sur la musique de « La ballade des gens heureux » de Gérard Lenormand (1975)

  1. Ils en ont raconté des histoires
    Les plus grosses sont celles qui passent le mieux
    On vient vous chanter la ballade
    La ballade des gens véreux

  2. Les ministres prenant un air très grave
    Annonçaient des temps calamiteux
    Pour mieux nous mettre dans leur panade
    Leur panade de gens véreux

  3. Arborant leurs titres et leur grades
    Les médecins de plateaux aux revenus douteux
    Venaient nous vendre leurs pommades
    Leurs pommades de gens véreux

  4. Les journalistes, pour leurs première page
    En quête de titres fabuleux
    Reprenaient en chœur les salades
    Les salades des gens véreux

  5. Les partis et syndicats, bien sages,
    Ont fermé la bouche et baissé les yeux
    Devant les énormes scandales
    Les scandales des gens véreux

  6. La police chassait les châteaux de sable
    Et préférait les plages aux banlieues
    Pour nous infliger les brimades
    Les brimades des gens véreux

  7. Les Toubiana, les Raoult, les Perronne,
    Étaient devenu des gens dangereux
    Ils osaient soigner leurs malades
    Leurs malades et leurs petits vieux

  8. Henrion-Caude, Fouché, Wonner et tant d'autres
    Ont refusé de renier leur vœu
    Ils dénonçaient la mascarade
    Mascarade des gens véreux

  9. Reprenant leurs chiffres formidables
    Un Pierre Chaillot les retourna contre eux
    Et nous démontra l'enfumage
    L'enfumage des gens véreux

  10. Les véreux ne perdent rien pour attendre
    Le jour venu de témoigner contre eux
    Nous leur rechanterons la ballade
    La ballade des gens véreux


Imposteur gadget

Texte : © Les Pestiférés | Sur la musique de « Inspecteur gadget » de Jacques Cardona (1983)

  1. C'est moi que voilà ! (Imposteur Gadget !)
    Tu me connaissais pas (Ouh, ouh !)
    T'as cru les médias ! (T'as été bien bête !)
    T'as voté pour moi !
  2. Et puis patatra (Imposteur Gadget !)
    T'as vu le résultat ?... (Ouh, ouh !)
    Bonjour les dégats !... (et bonjour la dette !)
    Je suis trop fier de moi !
  3. Go ! Go ! Gadgeto-match !
    Flash ! Gadgeto-photo !
    Eh oh ! Gadgeto-cash !
    Oh là ! Scandale-à-gogo-gadget !

  4. Le virus est là ! (Imposteur Gadget !)
    Ça va être la joie ! (Ouh, ouh !)
    Une aubaine pour moi (Plus rien ne l'arrête !)
    Pour vous mettre au pas !
  5. Go ! Go ! Gadgeto-masque !
    Flash ! Gadgeto-museau !
    Eh oh ! Gadgeto-pass !
    Oh là ! Attesta-gogo-gadget

  6. Qui m'appelle là ? (Imposteur Gadget !)
    Ursula, c'est toi ?... (Ouh, ouh !)
    Mais oui t'inquiètes pas (Te prends pas la tête !)
    Notre com' on l'aura !
  7. Et puis patatra ! (Imposteur Gadget !)
    Le vaccin marche pas ! (Ouh, ouh !)
    Pas grave, on remet ça (Ça va être la fête !)
    En 2023 !
  8. Go ! Go ! Gadgeto-masque !
    Flash ! Gadgeto-labo !
    Eh oh ! Gadgeto-vax !
    Oh là ! Corona-gogo-gadget !

  9. Comme ça suffit pas (Imposteur Gadget !)
    Pour tout remettre à plat (Ouh, ouh !)
    On a d'autres mantras (et d'autres sornettes !)
    Avec le climat !
  10. Go ! Go ! Gadgeto-taxe !
    Flash ! Gadgeto-chaos !
    Eh oh ! Gadgeto-choc !
    Oh là ! Climato-gogo-gadget !

  11. Qui m'appelle là ? (Imposteur Gadget !)
    Ursula, c'est toi ?... (Ouh, ouh !)
    Mais oui t'inquiètes pas (Te prends pas la tête !)
    Notre com' on l'aura !
  12. Et puis patatra (Imposteur Gadget !)
    Fait pas si chaud que ça (Ouh, ouh !)
    Pas grave on trouvera (tu raques, on rackette !)
    D'autres taxes d'ici là !!!

Noël blanc

Texte : © Les Pestiférés | Sur la reprise de « White Christmas » de Irving Berlin (1940) par Michael Bublé (2011)

  1. Quand vient le temps de nous souhaiter Joyeux Noël
    Rien que le mot leur cause des tourments
    Le Ramadan, pas de problème
    L'Hanouka, ça passe crême
    (Mais) Noël !... (Hou !...) Devient leur cauchemar blanc...
  2. La crêche affole les constitutionnels
    Ils ne peuvent plus sentir les santons
    Un âne, un bœuf, un p'tit enfant
    Entouré de papa, maman
    Noël... Qu'est ce qui les effraye tant ?...
  3. Peut-être qu'ils tremblent en scrutant le ciel ?
    Comme le roi Hérode en son temps
    Un pouvoir inique et violent
    Qui écrase les innocents
    Noël... Agace les tyrans...
  4. Pour finir, ils ont confié au Père Noël
    L'exclusivité de l'événement
    Pour endetter un peu plus les parents
    Mentir une fois de plus aux enfants
    Noël... Attention !... Argent salissant !...
  5. Il me reste à vous souhaiter Joyeux Noël
    Oserai-je dire « Joyeux Noël blanc » ?
    Que cette nuit charmante et singulière
    Renouvelle en nous le grand mystère...
    (Que) Noël... Nous rende nos cœurs d'enfants.

Dis, Manu

Texte : © Les Pestiférés | Sur la musique de « Je m'appelle Jane » de Mickey 3D (2004)

  1. Dis, Manu, pourquoi te faire appeler le « Mozart de la finance » ?...
    Tu n'as su que ruiner la France...
    C'était pour vous séduire !
  2. Dis, Manu, pourquoi devenir président des français ?...
    Tu détestes tout ce que l'on est...
    C'est pour mieux tout détruire !
  3. Dis, Manu, pourquoi nous traiter de blaireaux
    Dès que tu es à l'étranger devant un micro ?...
    C'était juste pour la frime !
  4. Dis, Manu, pourquoi trahir ainsi,
    Brader nos fleurons de l'industrie à tes amis ?...
    Là... C'est pour toucher ma prime !
  5. Je t'en pose, moi, des questions ? Je t'emm...bête
    Toi et tous les gueux indigents
    Dans l'histoire c'est toi le con, je t'emm...bête
    Fallait pas m'élire président !

  6. Dis, Manu, pourquoi tes mots ne veulent-ils rien dire ?...
    Tu sembles toujours perché en plein délire...
    C'est l'effet de la farine !
  7. Dis, Manu, pourquoi tu as de l'argent pour la cause des autres
    Et tu en as jamais pour la nôtre ?...
    Je deale, je dilapide !
  8. Dis, Manu, pourquoi tu te sens plus
    Dès que tu as dans les bras une racaille au torse nu ?...
    C'est que la France on la *ique !
  9. Dis, Manu, pourquoi chaque fois que l'un de vous se fait élire
    Pour nous c'est du pareil au pire ?...
    C'est ça la république !
  10. Je t'en pose, moi, des questions ? Je t'emm...bête
    Toi et tous les gueux indigents
    Dans l'histoire c'est toi le con, je t'emm...bête
    Fallait pas m'élire président !

    Fallait y penser, je vous emm...bête
    Toi et tous les gueux pas contents
    Venez me chercher, je vous emm...bête
    Et merci de m'avoir fait président !


Rends-nous les clés

Texte : © Les Pestiférés | Sur la musique de « Voici les clés » de Gérard Lenorman et Tina Arena (2011)

  1. Rends-nous les clés
    Comment ça se fait ?
    C'est plus toi qui les as ?...
    Ha, ha...
    A l'Élysée, dans ce cas dis-moi
    Tu sers à quoi ?...
    (na, na, na, ...)
    Mais t'en fais pas, on t'arrange ça
    On t'emmène avec nous
    A Bruxelles !
    Une fois là-bas, tu les reprendras
    A Ursula !
  2. Rends-nous les clés
    On ne t'a jamais
    Dis que c'était pour offrir
    Ha, ha...
    Ni pavoiser dans vos dîners
    Ni pour trahir
    (na, na, na, ...)
    On a soupé de vos traités
    Qui ne font que nourrir
    Vos chimères
    Tu trouveras d'autres cadeaux à faire
    A Ursula !
  3. Rends-nous les clés
    C'est pas un jouet
    T' as pas l'air de saisir
    Ha, ha...
    C'est un destin qu'on reprend en main
    Pour pas mourir
    (na, na, na, ...)
    C'est un espoir dans le regard
    Qu'attendent en rentrant
    Ceux qu'on aime
    Tu comprendras le jour où t'auras
    Des enfants !
  4. Pauvre France
    Tu veux enterrer ce beau pays
    Qui nous a donné le jour !
    Pauvre France !
    Que tu laisses crever
    Sous les papiers
    De Bruxelles et Strasbourg...
    Na, na, na, ...
  5. Rends-nous les clés
    Ah mais c'est vrai !
    C'est plus toi qui les as !
    Na, na, na, ...
    Na, na, na, ...
    On est bien placés, nous on sait
    Qu'on récolte toujours
    Ce qu'on sème
    Le jour des comptes viendra pour toi
    Et Ursula !
  6. Rends-nous les clés
    Assez causé
    Il est temps de partir
    Ha, ha...
    Prends ton duvet, un oreiller
    Ça peut servir
    (na, na, na, ...)
    Pour lui annoncer
    Qu'on va passer
    Lui reprendre le trousseau
    A Bruxelles
    On enverra un SMS
    A Ursula !

Voir la France pleurer

Texte : © Les Pestiférés | Sur la musique de « Voir un ami pleurer » de Jacques Brel (1977)

  1. Bien-sûr les longues marches blanches
    Feront du drame une occasion
    De nous prêcher la résilience
    D'instaurer la résignation.
    Bien-sûr, les minutes d'un silence
    Assourdissant de lâcheté
    Pour solenniser l'impuissance
    Et laisser la France pleurer.
  2. Bien-sûr, les discours, les hommages
    A celui qui vient de tomber
    Sous des cris et coups d'un autre âge
    Héros d'un jour, victime à jamais.
    Eût-il reçu tant de louanges
    S'il eût pu vaincre le forcené ?
    (Non…) Ç'eût été défier ceux qu'arrange
    De laisser la France trembler.
  3. Bien-sûr ils entendent la détresse
    Comme le lointain bêlement
    Du troupeau que le soir on laisse
    A la merci des chiens errants.
    Ils ricannent de notre peur même
    Comme d'un sentiment fantasmé
    Juste nous garder des extrêmes
    Et laisser la France sombrer.
  4. Bien-sûr ils déplorent la perte
    D'un vieillard, ou même d'un enfant
    Quand déjà tant de lois perpètrent
    Le sourd et lent effacement.
    Que les emporte la vengeance
    D'un destin trop longtemps bafoué
    Et que face à leur arrogance
    On voie la France se relever.

File à Matignon, Gaby

Texte : © Les Pestiférés | Sur la musique de « Reality » de Richard Sanderson (1980)

  1. Brigitte t'a choisi
    Te voici investi
    Nouveau chef du gouvernement
    Cette fois ce sera plus long
    Que tes précédentes missions
    Je compte pas te céder ma place avant trois ans.
  2. File à Matignon Gaby
    T'auras l'Élysée si t'es gentil
    Si tu sais séduire les cœurs
    Compatir aux malheurs
    Que l'on a nous-même produits
    Finie la vie ralentie
    Par tous les freins de la démocratie
    Avec toi faut qu'on accélère
    Pour finir de mettre par terre
    Ce qui reste debout dans le pays.

  3. Avec toi Gabriel
    Un bel arc-en-ciel
    Flottera sur nos jours et nos nuits
    Dans le train du bonheur
    A toute vapeur
    Tu conduiras les grands et les petits.
  4. File à Matignon Gaby
    T'auras l'Élysée si t'es gentil
    Si tu sais calmer les ardeurs
    Des gueux sur leurs tracteurs
    En disant que tu les as compris
    File au plus vite à Rungis
    Lire le poème qu'on leur a écrit
    Et promettre, la main sur le cœur,
    De défendre leurs valeurs
    Sur lesquelles ont s'est tous assis.

  5. Pour réarmer demain
    On est main dans la main
    Ce qu'on doit relancer avant tout
    C'est la natalité
    Et même si on est mal placés
    Faudra dire aux français d'en mettre un coup.
  6. File à Matignon Gaby
    T'auras l'Élysée si t'es gentil
    Si tu sais avec l'air sincère
    Dire tout et son contraire
    En bon macroniste accompli
    Finie la vie ralentie
    Et tant pis pour la démocratie
    Tous les deux on fera un malheur
    En bons Global Leaders
    Tant qu'ils nous laissent faire, allons-y.


Oh, mon Bruno !

Texte : © Les Pestiférés | Sur la musique de « Oh, mon bateau ! » de Éric Morena (1987)

  1. Sur la route qui nous mène
    Dans le monde et ses problèmes
    Il luit...
    Comme une étoile splendide
    Qui du haut du firmament
    Répand sur nous les subsides
    Que rembourseront nos enfants
    Contents !...
  2. [Refrain]
    Oh, mon Bruno !
    Tu es le plus grand, mon Bruno !
    Pour buller dans ton bureau
    Et dilapider nos impôts
    Tu es le plus grand, mon Bruno !

  3. Pour nous sortir de la crise
    Ses manières sont exquises
    Il suffit qu'il le demande
    S'il décroche son téléphone
    Pour dire qu'il n'est pas content
    Rothschild et même Al Capone
    Viennent lui rendre l'argent
    Sur le champ !...
  4. [Refrain]
    Oh, mon Bruno !
    Tu es le plus grand, mon Bruno !
    Pour buller dans ton bureau
    Et dilapider nos impôts
    Tu es le plus grand, mon Bruno !

  5. C'est un fabuleux stratège
    Qui seul peut mettre à genoux
    L'ennemi qui nous assiège
    De Shangaï et de Moscou
    D'un coup !...
  6. [Refrain]
    Oh, mon Bruno !
    Tu es le plus grand, mon Bruno !
    Pour buller dans ton bureau
    Et dilapider nos impôts
    Tu es le plus grand, mon Bruno !

  7. Et malgré toutes ses charges
    Il trouve le temps et le courage
    De s'adonner à l'écriture
    Quand il décrit la nature
    De sa plume de velours
    Sa poésie est si pure
    Il mériterait le Goncourt
    C'est sûr (« sour ») !...
  8. [Refrain]
    Oh, mon Bruno !
    Tu es le plus grand, mon Bruno !
    Pour buller dans ton bureau
    Et dilapider nos impôts
    Tu es le plus grand, mon Bruno !


Si vous votez bien tous Hayer

Texte : © Les Pestiférés | Sur la musique de « Si tu ne me laisses pas tomber » de Gérard Lenorman (1973)

  1. Le Président lui a demandé
    En responsabilité
    De prendre une tôle aux élections
    Pour lui, les autres...
    Ont dit non !
  2. C'est la femme de l'évènement
    La coupez pas comme ça tout le temps
    Elle donne renaissance à la France
    Sous x et dans...
    L'allégeance...
  3. D'accord, elle ne sait rien faire
    C'est bien pour ça qu'elle préfère
    Confier l'avenir du pays
    A l'Europe, aux États-Unis
    Sans eux on ne gagnait pas la guerre
    Contre le virus, ils sont fiers
    D'avoir pu tous nous entuber
    Pardon... Je voulais dire vacciner
    Ils nous protègeront des migrants
    En surveillant tout le monde tout le temps
    Au moins, une fois que le mal est fait
    On sait qui on doit interner
    Mais il y a plus grave comme danger
    La France doit d'abord affronter
    Ces Français voulant le rester
    C'est assez cocasse... Oui, je sais...
  4. La vie est belle sur le papier
    De leurs contrats, de leurs traités
    Mais nous, on est à ce point mesquins
    Qu'on ne pense qu'à notre...
    Quotidien...
  5. Si leur machin ne marche pas bien
    C'est qu'on ne le pousse pas assez loin
    Et on va tout droit dans le mur
    Si on n'accélère pas l'allure
    Si on n'ouvre pas mieux notre espace
    A tous les loups, tous les rapaces
    De la finance et des marchés
    Ils iront ailleurs se gaver
    La mafia d'Ukraine est moins
    Pire que celle des russes et de loin
    Dans le camp du bien d'aujourd'hui
    Y a de la place même pour les na*is
    Ils nous fourniront en bébés
    Et en organes bon marché
    Avec des remises de tarés
    Pour Noël et le Black Friday
    On cuira le poulet ukrainien
    Au gaz de schiste américain
    En attendant le bœuf hormoné
    Et les escalopes de criquet
    Nos vaches seront plus bonnes qu'à péter
    Dans un tuyau pour faire tourner
    Le champ d'éoliennes d'à côté
    Le vent, ça, ils savent le brasser !...

Sautez comme moi !

Texte : © Les Pestiférés | Sur la musique de « Jump in the line » de Harry Belafonte (1961)

    Saut', saut', sautez les gars, sautez comme moi !
    Saut', saut', sautez les gars, juste là comme ça !
    Un, deux, trois, hé, les gars, faites comme moi !
    Qui ne saute pas n'aura...
    Pas de chocolat !

  1. Avec les têtes que vous faites
    Du fond de vos chaises à roulettes
    Vous allez plomber la fête
    Le monde entier nous regarde, sautez comme moi !
    Sauter comme toi ?... Mais nous on peut pas !
    (Okay, tant pis pour vous)
    Et nous on n'est pas... ridicule comme toi !
    (O...kay...)
  2. Saut', saut', sautez les gars, sautez comme moi !
    Saut', saut', sautez les gars, restez pas comme ça !
    Un, deux, trois, hé, les gars, faites comme moi !
    Qui ne saute pas n'aura...
    Pas de chocolat !

  3. Ceux qu'ont trempé dans la Seine
    Sont dispensés pour l'hygiène
    Gardez-vous votre gangrène
    Les autres tous derrière moi, sautez comme moi !
    Mais tu comprends pas : sauter on peut pas !
    (Okay, tant pis pour vous)
    Et nous on n'est pas... ridicule comme toi !
    (Ah d'accord ouais...)
  4. Saut', saut', sautez les gars, sautez comme moi !
    Saut', saut', sautez les gars, juste là comme ça !
    Un, deux, trois, hé, les gars, faites comme moi !
    Qui ne saute pas n'aura...
    Pas de chocolat !

  5. Si vous ne bougez pas vos pattes
    Je viens vous prendre par la cravate
    Je vais vous redonner la patate
    Regardez-moi tous, allez, sautez comme moi !
    Mais t'es bête ou quoi ? On te dit qu'on peut pas !
    (Okay, tant pis pour vous)
    Et nous on n'est pas... ridicule comme toi !
    (Oook...kééééé...)
  6. Saut', saut', sautez les gars, sautez comme moi !
    Saut', saut', sautez les gars, restez pas comme ça !
    Un, deux, trois, hé, les gars, faites comme moi !
    Qui ne saute pas n'aura...
    Pas de chocolat !

  7. Même la garde républicaine
    S'était donné plus de peine
    Pour soigner sa mise en scène
    Le ridicule ne tue pas, sautez comme moi !
    T'es sadique ou quoi, de nous demander ça ?
    (Okay, tant pis pour vous)
    Et nous on n'est pas... ridicule comme toi !
    (Oui... Peut-être...)
  8. Saut', saut', sautez les gars, sautez comme moi !
    Saut', saut', sautez les gars, juste là comme ça !
    Saut', saut', sautez les gars !!!


Pas de bougie-bougie !

Texte : © Les Pestiférés | Sur la musique de « Pas de boogie-woogie » de Eddy Mitchell (1976)

  1. Macron a dû revoir son discours
    Et se résigner à le dire sur le palier...
    Mais, je le connais,
    Il va quand-même vouloir passer...
    Pour le sauveur...
    De l'humanité...
  2. En tant qu'Archevêque de Paris
    Je me dois d'alerter l'opinion
    Et rappeler que la cérémonie
    N'est pas faite à la gloire de Macron
    Qui nous aura bien brisé menu
    Les pieds dans toutes les réunions
    Pour avoir ses vitraux, pourquoi pas sa statue ?
    Et, tant qu'on y est, le Bon Dieu sans confession ???
    Non !…
  3. [Refrain]
    Mes biens chers frères, mes biens chères sœurs
    Reprenez avec moi tous en chœur !
    Pas de bougie-bougie en l'honneur de Macron samedi soir !
    N'allumez pas de bougie-bougie
    en l'honneur de Macron samedi soir !
    Ne l'écoutez pas, ce séducteur professionnel
    Veut nous entraîner dans sa chute éternelle !
    Non, pas de bougie-bougie pour Macron ce samedi soir !

  4. Et si ça c'est pas de l'indécence :
    L'artisan de la démolition
    Qui se la joue pour la circonstance
    Apôtre de la reconstruction !
    Ne voyez-vous pas que « Jupiter »
    Nous prépare un enfer sur la terre ?
    Je reprends pour ceux qui n'auraient pas compris
    Mon sermon des bougies-bougies...
    Bon !…
  5. [Refrain]
    Mes biens chers frères, mes biens chères sœurs
    Reprenez avec moi tous en chœur !
    Pas de bougie-bougie en l'honneur de Macron samedi soir !
    N'allumez pas de bougie-bougie
    en l'honneur de Macron samedi soir !
    Ne l'écoutez pas, ce séducteur professionnel
    Veut nous entraîner dans sa chute éternelle !
    Non, pas de bougie-bougie pour Macron ce samedi soir !

  6. Maintenant que je vous ai avertis
    Il ne reste plus qu'à souhaiter que samedi
    L'autre ne nous fasse pas trop son Macron
    Sinon j'ai prévu la solution
    Si des cornes lui poussent sur la tête
    Qu'il nous ressort son couplet sur la bête
    Je pourrai lui redire en l'aspergeant d'eau bénite
    Mon sermon des bougies-bougies !
  7. [Refrain]
    Mes biens chers frères, mes biens chères sœurs
    Reprenez avec moi tous en chœur !
    Pas de bougie-bougie en l'honneur de Macron samedi soir !
    N'allumez pas de bougie-bougie
    en l'honneur de Macron samedi soir !
    Ne l'écoutez pas, ce séducteur professionnel
    Veut nous entraîner dans sa chute éternelle !
    Non, pas de bougie-bougie pour Macron ce samedi soir !


Qu'il aille la faire sa guerre tout seul

Texte : © Les Pestiférés | Sur la musique de « Elle a fait un bébé toute seule » de Jean-Jacques Goldman (1987)

  1. Qu'il aille la faire sa guerre tout seul
    Qu'il prenne ses gants de boxe et son polo
    Et qu'il aille se les manger les pruneaux
    Ouh, qu'il aille la faire sa guerre tout seul
  2. Qu'il aille la faire sa guerre tout seul
    Qu'il grimpe sur la bête de l'évènement
    Et qu'il aille bien se faire cuire le fondement
    Ouh, qu'il aille la faire sa guerre tout seul
  3. Et qu'il coure au milieu des tranchées
    Qu'il coure, on ira tous liker
    Sur ses comptes Instagram, Facebook et Twitter
    Tous les selfies de lui et sa tête de vainqueur
    Qu'il assume, sume, sume, son magnifique projet

  4. Qu'il aille voir ce que ça fait tout seul
    De prendre sur le coin de la gueule pour bernique
    Un amour de missile hypersonique
    Ouh, qu'il aille voir ce que ça fait tout seul
  5. Et ils courent, avant que Trump n'ait sonné
    Ils courent, la fin de la récré
    Les Biden, Soros, les Schwab, Gates et Pfizer
    Les faucons et Leyen, trafiquants de malheur
    Ils s'agitent, gitent, gitent
    Pour vite tout faire exploser


Compagnons de la coupe est pleine

Texte : © Les Pestiférés | Arrangement sur l'air des « Compagnons de la Marjolaine » (Anonyme du XVIe siècle)

  1. Qu'est-ce qui passe ici si tard ?
    Compagnons de la coupe est pleine,
    Qu'est-ce qui passe ici si tard ?
    Gai, gai, dessus le quai.
  2. C'est le bouffon du palais,
    Compagnons de la coupe est pleine,
    C'est le bouffon du palais,
    Gai, gai, dessus le quai.
  3. Que demande le choupinet ?
    Compagnons de la coupe est pleine,
    Que demande le choupinet ?
    Gai, gai, dessus le quai.
  4. Dit qu'il veut nous encrotter,
    Compagnons de la coupe est pleine,
    Dit qu'il veut nous encrotter,
    Gai, gai, dessus le quai.
  5. L'envie la lui ferons passer,
    Compagnons de la coupe est pleine,
    L'envie la lui ferons passer,
    Gai, gai, dessus le quai.
  6. Dit qu'il est fier de son fait,
    Compagnons de la coupe est pleine,
    Dit qu'il est fier de son fait,
    Gai, gai, dessus le quai.
  7. Lui ferons gorge rentrer (rendre),
    Compagnons de la coupe est pleine,
    Lui ferons gorge rentrer,
    Gai, gai, dessus le quai.
  8. Dit que veniez le chercher,
    Compagnons de la coupe est pleine,
    Dit que veniez le chercher,
    Gai, gai, dessus le quai.
  9. Irons le prendre au collet,
    Compagnons de la coupe est pleine,
    Irons le prendre au collet,
    Gai, gai, dessus le quai.
  10. Que ferez-vous du paltoquet ?
    Compagnons de la coupe est pleine,
    Que ferez-vous du paltoquet ?
    Gai, gai, dessus le quai.
  11. Chose que onques (jamais) n'aura goûtée,
    Compagnons de la coupe est pleine,
    Chose que onques n'aura goûtée,
    Gai, gai, dessus le quai.
  12. Soufflet lors a essuyé,
    Compagnons de la coupe est pleine,
    Soufflet lors a essuyé,
    Gai, gai, dessus le quai.
  13. Mais ce n'était 'cor (encore) assez,
    Compagnons de la coupe est pleine,
    Mais ce n'était 'cor assez,
    Gai, gai, dessus le quai.
  14. Peine neuve (nouvelle) devrez trouver,
    Compagnons de la coupe est pleine,
    Peine neuve devrez trouver,
    Gai, gai, dessus le quai.
  15. Allons lui le jonc peler,
    Compagnons de la coupe est pleine,
    Allons lui le jonc peler,
    Gai, gai, dessus le quai.
  16. Tel attentat vous n'oserez,
    Compagnons de la coupe est pleine,
    Tel attentat vous n'oserez,
    Gai, gai, dessus le quai.
  17. N'escomptons point nous gêner,
    Compagnons de la coupe est pleine,
    N'escomptons point nous gêner,
    Gai, gai, dessus le quai.
  18. Dit que se plaindre il irait,
    Compagnons de la coupe est pleine,
    Dit que se plaindre il irait,
    Gai, gai, dessus le quai.
  19. De se repentir mieux ferait,
    Compagnons de la coupe est pleine,
    De se repentir mieux ferait,
    Gai, gai, dessus le quai.
  20. En moustier (monastère) se retirer,
    Compagnons de la coupe est pleine,
    Et tous ses péchés pleurer,
    Gai, gai, dessus le quai.

Bois un godet !

Texte : © Les Pestiférés | Sur la musique de « Bois ton café » de L'Affaire Louis' Trio (1988)

  1. Je vois bien que t'es en colère, mais ça sert à quoi
    De te mettre dans un tel état ?
    Tout ça parce que je ne suis pas d'accord avec toi
    Et que je te propose un verre d'eau...
  2. Tu m'accuses de glisser, rien que pour t'embêter
    Mes clichés sur ta féminité
    Mais moi je crois que t'essaies surtout de me coller
    Tes problèmes d'ego sur le dos, oh oh !
  3. Bois un godet, faut pas t'énerver
    Bois un godet bien frais
    Bois un godet d'eau, ça va passer
    Bois un godet bien frais

    (Écoute chanter les oiseaux...)
    (C'est beau !...)

  4. Tu cèdes au désespoir, tu broies du noir
    Enfin... Juste une expression, pas d'histoire !
    Si l'eau ne te convient pas, t'inquiète, j'arrange ça :
    Je vais y ajouter du sirop, oh oh !
  5. Bois un godet, faut pas t'énerver
    Bois un godet bien frais
    Bois un godet d'eau, ça va passer
    Bois un godet bien frais
    Bois un godet, va pas le renverser
    Bois un godet bien frais

  6. Je suis gentil de te verser
    Un grand verre d'eau, quand ça va mal
    Un grand verre d'eau, quand ça va mal
    Y a pas mieux pour le moral !
  7. Bois un godet, faut pas t'énerver
    Bois un godet bien frais
    Bois un godet d'eau, ça va passer
    Bois un godet bien frais
    Bois un godet, va pas t'étouffer
    Bois un godet bien frais !
    Bois un godet bien frais !


Ne jetez pas l'eau propre !

Texte : © Les Pestiférés | Arrangement sur l'air de « Adieu les jolis foulards » de Jean-Jacques Debout et Chantal Goya (1975)

  1. A l'Assemblée aujourd'hui, comme tous les mardis
    C'était le grand moment des questions au gouvernement
    Les quelques députés présents ont eu ce coup-ci
    Droit au discours de la ministre des enfants
  2. [Refrain]
    Non, ne jetez pas l'eau propre de bébé dans le bain
    Ce serait l'étincelle qui fait déborder le bassin
    Y a pas de quoi couper en trois les cheveux d'un canard
    Ni lancer de l'huile sur le pavé dans la mare
    Mais comme on dit les crapauds auront beau aboyer
    Ils n'empêcheront pas la blanche colombe de passer
    Voyez-vous je ne suis pas née du dernier parapluie
    Tant va la cruche, allô quoi, ça suffit !

  3. Nous nous sommes tous regardés un temps, désappointés,
    Quelque chose nous avait visiblement échappé
    Jusqu'à ce qu'un de nous se leva pour lui demander
    De reprendre sa tirade sur le bébé
  4. [Refrain]
    Non, ne jetez pas l'eau propre de bébé dans le bain
    Ce serait l'étincelle qui fait déborder le bassin
    Y a pas de quoi couper en trois les cheveux d'un canard
    Ni lancer de l'huile sur le pavé dans la mare
    Mais comme on dit les crapauds auront beau aboyer
    Ils n'empêcheront pas la blanche colombe de passer
    Voyez-vous je ne suis pas née du dernier parapluie
    Mesdames et Messieurs, voilà, j'ai fini !...

  5. La séance une fois levée, comme à l'accoutumée,
    Nous nous sommes retrouvés au bar de l'Assemblée
    Lorsque le serveur distrait renversa le pichet,
    Tout le monde en chœur se mit à lui chanter :
  6. [Refrain]
    Non, ne jetez pas l'eau propre de bébé dans le bain
    Ce serait l'étincelle qui fait déborder le bassin
    Y a pas de quoi couper en trois les cheveux d'un canard
    Ni lancer de l'huile sur le pavé dans la mare
    Mais comme on dit les crapauds auront beau aboyer
    Ils n'empêcheront pas la blanche colombe de passer
    Voyez-vous je ne suis pas née du dernier parapluie
    Tant va la cruche, allô quoi, ça suffit !

    [Refrain]
    Non, ne jetez pas l'eau propre de bébé dans le bain
    Ce serait l'étincelle qui fait déborder le bassin
    Y a pas de quoi couper en trois les cheveux d'un canard
    Ni lancer de l'huile sur le pavé dans la mare
    Mais comme on dit les crapauds auront beau aboyer
    Ils n'empêcheront pas la blanche colombe de passer
    Voyez-vous je ne suis pas née du dernier parapluie
    Mesdames et Messieurs, voilà, j'ai fini !...


Un milliard, c'est cher !

Texte : © Les Pestiférés | Sur la musique de « Le ciel, le soleil et la mer » de François Deguelt (en duo avec Danielle Licari - 1965)

  1. Elle rêvait depuis longtemps
    De tremper son séant
    Dans une eau cristalline
    Délivrée des toxines
    Nouveau prodige, sans doute,
    De leur « Quoiqu'il en coûte »...
  2. [Refrain]
    Un milliard, c'est cher
    Juste pour baigner la maire
    Un milliard, c'est cher
    Sauf pour Bruno Le Maire

  3. Elle a fait attention
    De ne pas boire au bouillon
    Ses dents sont restées blanches
    Dans son sourire étanche
    D'autres n'eurent pas sa chance
    Et finirent aux urgences
  4. [Refrain]
    Un milliard, c'est cher
    Juste pour baigner la maire
    Un milliard, c'est cher
    Sauf pour Bruno Le Maire

  5. Bien-sûr les rabat-joie
    Y vont de leurs « gna-gna-gna »
    Disant « Tant de dépenses
    Pour quelle différence ?
    Au lieu des colombins
    Voir flotter Colombine... »
  6. [Refrain]
    Un milliard, c'est cher
    Juste pour baigner la maire
    Un milliard, c'est cher
    Sauf pour Bruno Le Maire

  7. Au musée, on ira
    Contempler, toi et moi
    Son maillot admirable
    Relique vénérable
    De sa victoire épique
    Sur les fosses sceptiques
  8. [Refrain]
    Un milliard, c'est cher
    Juste pour baigner la maire
    Un milliard, c'est cher
    Sauf pour Bruno Le Maire

  9. Mais l'histoire retiendra
    Le destin est ingrat
    Qu'une loutre mesquine
    Aux petits cris de fouine
    Lui vola la vedette
    De la première trempette
  10. [Refrain]
    Un milliard, c'est cher
    Juste pour baigner la maire
    Un milliard, c'est cher
    Sauf pour Bruno Le Maire


La vie en rose

Texte : © Les Pestiférés | Sur la musique de la reprise par Zaz (2013) de « La vie en rose » de Édith Piaf (1945)

  1. L'ont-t-ils donc choisie pour sa voix ?...
    Ou bien la couleur de sa peau ?...
    A moins, simplement, qu'elle ne soit...
    Tombée dans un énorme panneau ?...
  2. Quand la pauvre Nakamura
    Chantait son charabia
    Bonjour la mise en scène...
    Déjà que, notre langue, elle la parle pas
    Lui mettre la honte comme ça
    Devant l'Académie Française...
    Oui !... Joli, le délit de faciès
    Quand ils lui collent aux fesses
    La Garde Républicaine !...
    Moi je dis que tout ça
    Sent trop la pub pour Banania
    Le petit clin d'œil au « temps béni des colonies »
    Alors, vous, je sais pas, mais moi,
    Si c'est ça, je ne cautionne pas,
    Ce sera sans moi !...

  3. Des tableaux beaux... À en vomir...
    D'une France qu'ils aimeraient voir mourir
    Sous leurs gros sabots de satyres
    Blasphémant sans même oser le dire...
  4. Quand je vois Nakamura
    Emplumée comme une oie
    Moi je pense au coq Maurice
    Qu'on voulait pour bien moins que ça
    Faire taire si ça c'est pas
    Une criante injustice !
    Lui savait chanter l'amour
    A chaque heure du jour
    Des poules et de la Patrie
    Et moi pour lui,
    Je l'ai promis, Maurice, toute ma vie
    Je me battrai pour qu'on le panthéonise !
    Alors, vous, je sais pas, mais moi,
    Tout le reste ne m'intéresse pas,
    Ce sera sans moi !

    Alors, vous, je sais pas, mais moi,
    Tout le reste ne m'intéresse pas,
    Ce sera sans moi !


Oh ! Hé ! Hein ? Bon !...

Texte : © Les Pestiférés | Sur la reprise par Damien Robitaille (2009) de la chanson de Nino Ferrer (1966)

    Oh ! Hé ! Hein ? Bon !...

  1. C'est pas sorcier de piger
    Les règles de notre société !
    Pourquoi tout le temps, y a des gens
    Qui remettent en cause les fondements ?
    Pour ceux dans le fond,
    Qui se posent bien trop de questions,
    Je vais reprendre la chanson !
  2. Oh ! Hé ! Hein ? Bon !...

  3. La liberté, c'est d'acheter
    Sur Amazon et eBay,
    De dépenser sans compter
    Toutes ses indemnités
    Et de voter (est-il besoin de le rappeler ?)
    Pour Guignol ou son cadet !
  4. Oh ! Hé ! Hein ? Bon !...

  5. C'est fantastique, magnifique,
    Dans notre Sainte République,
    Plus de rois méchants, fainéants,
    Ne vivant que pour l'argent !
    C'est mieux maintenant :
    Les membres du gouvernement
    Donnent des nouilles à leurs enfants !
  6. Oh ! Hé ! Hein ? Bon !...

  7. Grâce à la science, sans conscience,
    Les finances et la croissance,
    Finies les guerres, la misère,
    C'est le paradis sur terre !
    Et te tracasse pas,
    Si ça va pas, big pharma
    Fournit le prozac et le viagra !
  8. Oh ! Hé ! Hein ? Bon !...

  9. Faut pas fumer, c'est très laid,
    C'est écrit sur le paquet !
    C'est embêtant pour l'enfant
    Dans le ventre de sa maman !
    Si tu le gardes pas, là... ça va :
    Ton p'tit gars n'est qu'une boule de gras !
  10. Oh ! Hé ! Hein ? Bon !...

  11. Et pour Mémé qui se plaignait
    D'arthrose et de cors aux pieds,
    Tant de souffrances, et de dépenses !
    Dejà qu'il y a plus de place aux urgences !
    Mémé, c'est bon : je me charge de la succession,
    Toi, tu t'allonges dans le caisson !
  12. Oh ! Hé ! Hein ? Bon !...


Tu parles trop

Texte : © Les Pestiférés | Sur la musique de « You Talk Too Much » de Joe Jones (1960)

  1. Tu parles trop, tu dis du soir au matin
    Les mêmes mots, toujours les mêmes refrains
  2. Tu fais : « Bla... bla... bla... »
    Dans ton micro

  3. Ça se voit trop, tu nous prends pour des crétins
    Et le plus beau, c'est que tu te crois malin
  4. Quand tu fais : « Bla... bla... bla... »
    Dans ton micro

  5. Tu écoules l'info, en sachets de Perlimpinpin
    Tu fais ce boulot comme d'autres font le tapin
  6. Toi tu fais : « Bla... bla... bla... »
    Dans ton micro

  7. Tu es le bon chien-chien de garde pour le système
    Qui remplit si bien de croquettes ta gamelle
  8. Tu fais : « Ouaf... ouaf... ouaf... »
    Dans ton micro

  9. La France qui meurt, pour toi c'est qu'un fait divers
    Tu regardes ailleurs, « pas de quoi en faire une affaire »
  10. Tu fais : « Bla... bla... bla... »
    Dans ton micro

  11. Tu invites des gens, pour leur poser des questions
    Mais on n'entend, que toi et tes insinuations :
  12. « Bla... bla... bla... »
    Dans ton micro

  13. Le point Godwin, c'est ta dernière munition
    Là on devine : tu as plus rien dans les cartons
  14. Tu fais : « Beuh... beuh... beuh... »
    Dans ton micro

  15. Comme on ne croit plus aucun de tes traîtres mots
    Tu pleures et tu accuses Musk et les réseaux sociaux
  16. Tu fais : « Ouin... ouin... ouin... »
    Dans ton micro

  17. Tu parles trop, tu dis du soir au matin
    Les mêmes mots, toujours les mêmes refrains
  18. Quand tu fais : « Bla... bla... bla... »
    J'éteins la radio !